Non, ce ne sont pas des noms de code utilisés par l’espionnage, mais ça y ressemble. Vous les entendrez dans la bouche des pros du ballon ovale. Pratique, sinon, pour briller dans les dîners.
La cabane est tombée sur le chien : c’est la bérézina, la débâcle (le match est mal parti).
Le cochon est dans le maïs (proche de l’expression précédente) : se dit quand un joueur déstabilise l’équipe adverse, engrange des points et est en train de faire basculer la partie.
Il faut faire chanter le cuir : se dit quand il faut jouer rythmé, rapide, en multipliant les passes. Le beau jeu, en somme.
Les mouches ont changé d’âne : la partie est en train de se renverser. L’équipe qui menait perd son avantage.
La boîte à gifles est ouverte : se dit des règlements de comptes dans la mêlée ou les regroupements.
Les gros : synonyme affectueux des avants.
Un caramel : un plaquage violent. Se dit aussi « tampon » ou « bouchon ».
Un arrêt-buffet : un plaquage violent qui neutralise immédiatement l’adversaire.
Un saucisson : une passe de mauvaise qualité.
L’éponge magique : C’est l’intervention du soigneur. Il y a quelques années, il intervenait pour toutes blessures avec une grosse éponge pleine d’eau et les joueurs se relevaient comme par miracle.